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Pour que l’information soit complète et passe bien auprès des personnes il faut l’intégrer dès le plus jeune âge dans les écoles et surtout que les médecins en parlent. Les campagnes d’informations ne suffisent pas car la population est entourée de slogan et finit par les oublier ! Il faut donc trouver de nouveaux moyens de sensibilisation. Mais ces moyens et ces campagnes nécessitent des financements pas toujours mis à disposition. En ce moment, la priorité n’est pas dans ce domaine.

Une journée de sensibilisation au bon usage des antibiotiques est organisée tous les ans le 18 novembre, par le centre européen de prévention et de contrôle des maladies et l’agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé dénonçant les résistances des bactéries. Ces actions s’inscrivent dans le cadre de « plan antibiotiques ». 

Le Professeur Tattevin se rend dans des hôpitaux en Afrique pour transmettre ces informations car le problème de consommation et de bactéries multi-résistantes ne concerne pas que la France ou l’Europe mais le monde entier !

 

D'après le professeur Tattevin, il faudrait intégrer ça dans l'éducation, dès l'enfance. La population a été marquée par le fait qu'on ne pourra plus faire de greffes d'organes, de chimiothérapies si les bactéries deviennent trop résistantes. On ne pourra plus protéger les patients grâce aux antibiotiques, les progrès médicaux sont menacés.

 

Exemple de support d'information à destination des enfants : BD distribuée au Kenya

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